Des organisations d’agriculteurs améliorées soutiennent les économies des Caraïbes | FAO

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Lorsque l’industrie régionale de la banane s’est effondrée dans les Caraïbes au cours de la dernière décennie, les agriculteurs de Saint-Vincent-et-les Grenadines ont adopté une attitude proactive et se sont davantage concentrés sur la production et l’exportation de dasheen, une variété caribéenne du taro féculent. La nouvelle orientation, qui a plus que doublé les prix à la ferme du dasheen, doit une grande partie de son succès à un projet de la FAO lancé en 2008 pour offrir des opportunités de revenus alternatives aux agriculteurs tributaires des produits de base. La FAO a travaillé avec le Caribbean Farmers Network (CaFAN) pour améliorer le professionnalisme et les capacités des groupes d’agriculteurs dans toute la Caraïbe. Aujourd’hui, grâce au processus de commercialisation encouragé par le projet, les agriculteurs de la région voient et traitent leurs exploitations comme des entreprises. À son tour, cela a renforcé les chaînes de valeur et établi des liens plus solides entre les agriculteurs et les marchés dans neuf pays des Caraïbes.

Que l’objectif soit d’améliorer la commercialisation des pommes de terre irlandaises en Jamaïque, de l’igname à Grenade ou du taro à Saint-Vincent-et-les Grenadines, le succès du marché dépend d’une chaîne de valeur solide et de liens bien établis avec le marché des agriculteurs. Cela est particulièrement vrai dans les Caraïbes, où les pays se concentraient auparavant sur une ou deux cultures d’exportation. Tout en reconnaissant la nécessité de diversifier à la fois les cultures et les marchés, ils ont également reconnu la nécessité de mettre en place de nouvelles filières de production et de commercialisation. La FAO, en partenariat avec le Caribbean Farmers Network (CaFAN), un réseau régional d’organisations paysannes, a soutenu neuf pays des Caraïbes dans leurs efforts pour renforcer leurs capacités agro-industrielles en encourageant les agriculteurs à réfléchir et à planifier avant de planter les semences.

À Saint-Vincent-et-les Grenadines, la FAO a soutenu le membre local du CaFAN, l’Organisation pour le développement du commerce et de l’agriculture des Caraïbes orientales (ECTAD). À l’époque, ECTAD était nouveau, avec peu d’expérience de travail sur les marchés régionaux ou d’exportation. La FAO a offert des conseils pour aider ECTAD à améliorer son professionnalisme et sa capacité à établir des réseaux avec ses membres et à fournir des informations, y compris des détails sur les services de soutien. L’assistance de la FAO comprenait des sessions de formation sur les technologies de production, la tenue de registres, le calcul des coûts de production, la commercialisation et les activités post-récolte, ainsi que des réunions modérées entre producteurs et acheteurs qui ont contribué à accroître la confiance et la transparence tout au long de la chaîne de valeur et ont conduit à un accord sur les étapes nécessaires. pour améliorer l’approvisionnement du marché.

Lorsque les agriculteurs locaux ont commencé à commercialiser leur dasheen via ECTAD et son lien commercial avec le Royaume-Uni, ils ont participé à des sessions de formation pratique pour améliorer la production et apprendre à organiser et à travailler avec des groupes d’agriculteurs. Par exemple, ils ont appris à calibrer et emballer leur propre dasheen avant de l’envoyer à ECTAD. Tout cela s’additionne, avec des rendements augmentant de 100 %.

Augmentation des exportations et meilleurs prix

Aujourd’hui, ECTAD a amélioré les services qu’elle fournit aux producteurs de taro de Saint-Vincent-et-les Grenadines, en les conseillant sur la façon de coordonner et d’ajouter de la qualité et de la valeur à la production, afin d’obtenir des prix plus élevés et de garantir un marché d’exportation fiable. Avec son soutien, les agriculteurs de trois des principales zones de production de taro se sont réunis et ont initié des réunions régulières pour développer leur chaîne de valeur.

Le projet a également organisé des ateliers et des cours de formation sur les leçons apprises à l’échelle de la région, et a encouragé les agriculteurs de l’ECTAD à rencontrer d’autres coopératives et organisations d’agriculteurs plus expérimentées et à apprendre d’eux. Ainsi, en plus de fournir des supports d’apprentissage de base sur la commercialisation et les activités liées à l’agro-industrie, le projet a également soutenu des visites d’agriculteur à agriculteur, grâce auxquelles les agriculteurs pouvaient visiter d’autres pays. Lors de ces visites, ils ont appris de nouvelles techniques de production et comment d’autres agriculteurs ont résolu des problèmes tels que le financement de démarrage et la gestion post-récolte.

Formation pratique et professionnelle

La FAO a également impliqué l’Institut caribéen de recherche et de développement agricoles (CARDI) et les services de vulgarisation gouvernementaux. Ils ont apporté une expertise pratique et dispensé une formation sur des sujets allant de l’augmentation des rendements à l’espacement des plants en passant par l’introduction de caisses de terrain. Les caisses de champ ont ajouté de la valeur aux produits en augmentant la durée de conservation, mais aussi en améliorant l’apparence, ce qui a accru l’attrait pour le consommateur.

Il ne fait aucun doute que les organisations paysannes ont amélioré leurs compétences en commercialisation et accru leur professionnalisme. Avec le soutien de la FAO, le CaFAN a désormais étendu sa portée de 7 à 15 pays, et le nombre de membres dans les organisations régionales d’agriculteurs a augmenté de 50 pour cent. A St Vincent et les Grenadines, plus de 700 producteurs appartiennent désormais à ECTAD. En outre, ECTAD a également élargi sa portée et soutient désormais les agriculteurs d’autres régions de l’île qui souhaitent former des groupements de producteurs.

L’impact peut également être observé au niveau politique. En plus de travailler directement avec les participants sur le terrain, la FAO a aidé les membres du CaFAN à établir des partenariats avec des agences gouvernementales et des ministères nationaux, donnant ainsi aux agriculteurs une voix dans la prise de décision politique gouvernementale. Les organisations d’agriculteurs participent désormais à des forums régionaux pour orienter la planification alimentaire et nutritionnelle des Caraïbes.

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