L’ONU a besoin d’un changement radical dans sa gestion de l’exploitation et des abus sexuels (EAS) — Enjeux mondiaux

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Une exposition d’art à Juba, soutenue par la mission des Nations Unies au Soudan du Sud (UNMISS), vise à éduquer les gens sur le genre et la violence sexuelle. Crédit : UNMISS/Nektarios Markogiannis
  • Opinion par Anwarul K. Chowdhury (New York)
  • Service Inter Presse

L’OMS, comme nous le savons tous, fait partie du système d’entités des Nations Unies. Elle est allée souligner que “ce n’était pas la première fois dans le domaine de la santé mondiale que cela se produisait (pour BEAUCOUP d’entre nous)”.

Le Dr James a en outre précisé à notre honte dédaigneuse que « je veux clarifier quelque chose. Ce n’est pas seulement une question de l’OMS ou de l’ONU. Moi et beaucoup d’autres avons subi des abus sexuels dans la médecine et les ONG de terrain, par exemple. Les lieux de travail doivent être des environnements sûrs et favorables pour tous. Et il faudra chacun de nous pour en faire une réalité.

C’est un embarras pour la communauté internationale qu’elle ait averti que « Nous devons faire mieux #Tolérance Zéro ; # Moi aussi; #Égalité des sexes.

En 2021, une commission indépendante a signalé des cas concernant le personnel de l’OMS répondant à la dixième épidémie de virus Ebola en République démocratique du Congo. Ce n’était pas une sonnette d’alarme suffisante pour le personnel de l’OMS et ses dirigeants. Maintenant ça.

Pour aggraver la situation, CNN a rapporté une autre nouvelle choquante concernant un employé de l’ONU condamné à 15 ans de prison par un tribunal américain pour de multiples agressions sexuelles, perpétrant “des actes monstrueux contre plusieurs femmes pendant près de deux décennies”.

Pendant quelques années de cette période. le personnel travaillait pour l’UNICEF, connu pour ses soins et son dévouement de longue date et sans tache envers les enfants du monde.

Ces cas et bien d’autres, en particulier les soldats de la paix de l’ONU et d’autres membres du personnel des opérations de paix de l’ONU, ont encouragé le gouvernement américain à annoncer le 26 octobre qu’il avait établi ses principes d’engagement à l’usage de toutes les agences fédérales s’engageant avec les Nations Unies et d’autres organisations internationales sur le la prévention et la réponse aux incidents d’exploitation et d’abus sexuels et de harcèlement sexuel.

Ces principes reflètent « l’engagement du gouvernement américain à accroître l’engagement des États-Unis d’une manière claire et cohérente » et à « promouvoir la responsabilité et la transparence » en réponse à ces questions.

C’est la première fois qu’un État membre déclare publiquement un ensemble de « principes d’engagement » pour travailler avec l’ONU dans un domaine de la plus haute importance qui met en jeu la crédibilité de l’ONU.

D’autant plus qu’il est annoncé par le plus grand contributeur au budget de l’ONU et un membre de l’ONU disposant d’un droit de veto.

Sur le fond, il y a de nombreux aspects positifs de ces principes qui mettent l’ONU sur ses gardes. Mais en même temps, si divers États membres commencent à annoncer de tels « principes d’engagement » dans divers domaines et questions et insistent pour les poursuivre dans le contexte du travail de l’ONU, une situation chaotique est vouée à émerger.

L’ONU n’a pas encore fait connaître sa position sur l’annonce américaine qui est en fait l’expression de la frustration de ces derniers quant à la façon dont l’ONU a traité les cas d’abus d’exploitation sexuelle de manière plutôt nonchalante au fil des ans.

Ses politiques de tolérance zéro et de non-impunité tant vantées n’ont pas amélioré la situation à la satisfaction de nombreux sympathisants de l’ONU.

La politique de tolérance zéro est appliquée par les entités du système des Nations Unies comme si elles utilisaient un passage clouté dans une rue qui n’a pas de feux de circulation.

L’entité non gouvernementale, la Campagne Code Blue, est l’acteur le plus articulé et le plus persistant en ce qui concerne les problèmes et les incidents d’exploitation et d’abus sexuels (EAS) dans le système des Nations Unies dans son ensemble.

La campagne, dirigée par Stephen Lewis et Paula Donovan en tant que co-fondateurs, mérite certainement l’appréciation sans réserve de la communauté mondiale et les plus hautes félicitations pour son travail louable.

Il a souligné à juste titre que « … les politiques et pratiques injustes de l’ONU ont, au fil des décennies, abouti à une culture d’impunité pour les “inconduites” sexuelles allant des violations des règles de l’ONU aux crimes graves. Cela représente une violation de la Charte des Nations Unies.

Les règles labyrinthiques, les règlements, les procédures, les canaux de communication de l’ONU se moquent de la procédure régulière et de la justice en temps opportun. Ceux-ci ont été exploités à maintes reprises par les auteurs.

Comme la plupart des incidents SEA se produisent sur le terrain, les nationalités et les équations personnelles jouent un rôle important dans le retard ou le déni de justice.

L’approche centrée sur les victimes de l’ONU dans le traitement des cas d’EAS a été manipulée par les auteurs et leurs collègues de l’organisation pour détourner l’attention de leur gravité.

Non seulement les victimes devraient bénéficier de la plus grande attention, mais aussi les agresseurs, car le maintien de la justice est également la responsabilité de l’ONU.

De plus, les observateurs de l’ONU deviennent curieux chaque fois que les médias publient de tels rapports liés à l’EAS, les autorités de l’ONU mentionnent invariablement que le personnel concerné est en congé ou en congé administratif. Lorsque ces cas sont dans le domaine public, les agresseurs profitent allègrement du congé à plein salaire.

On sait aussi que pendant le congé les agresseurs ont tenté de régler l’affaire avec les victimes ou leurs familles avec des tentations lucratives. Le congé a également été utilisé pour effacer les preuves du crime. Celles-ci se sont produites dans plusieurs cas au su et au su des superviseurs.

Quelle parodie de l’approche centrée sur la victime !

Le chef des opérations de paix des Nations Unies où les cas d’EAS ont lieu devrait être invité par le Secrétaire général à expliquer l’événement dans le cadre de sa responsabilité directe. À moins que des mesures aussi drastiques ne soient prises, l’ESE se poursuivrait dans le système des Nations Unies.

Une autre dimension inattendue de l’approche centrée sur les victimes est que les agresseurs-gardiens de la paix sont renvoyés chez eux pour que justice soit rendue conformément à l’accord entre les pays contributeurs de troupes (TCC) et l’ONU. Les renvoyer chez eux est l’une des principales raisons de la poursuite de l’EAS dans les opérations de paix.

La victime n’est pas présente dans ce type de situation de justice militaire nationale variée et aucune preuve n’est disponible, à l’exception des rapports approuvés par l’ONU pour montrer ou supprimer l’étendue des abus.

Encore une fois, une parodie de justice soutenue par le défenseur de l’État de droit mondial !

Le Secrétaire général de l’ONU serait bien avisé de proposer au Conseil de sécurité une modification de la clause de l’accord que l’ONU signe avec les pays fournisseurs de contingents qui prévoit le rapatriement des agresseurs-pacificateurs dans leur pays d’origine. Si un TCC refuse de le faire, l’accord ne sera pas signé. Période.

Un tribunal mondial fonctionnel et de justice rapide devrait être mis en place avec pour mandat de juger les soldats de la paix, comme l’a décidé l’ONU. Si la Cour pénale internationale (CPI) peut juger des chefs d’État ou de gouvernement pour crimes contre l’humanité, pourquoi les casques bleus de l’ONU ne peuvent-ils pas être jugés pour SEA ?

Ce serait une véritable approche centrée sur la victime !

Ambassadeur Anwarul K. Chowdhury est un ancien sous-secrétaire général et haut représentant des Nations Unies ; ancien ambassadeur du Bangladesh auprès de l’ONU et président du Conseil de sécurité

IPS Bureau des Nations Unies


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