Les États-Unis veulent une force internationale pour sécuriser Gaza jusqu’en 2027

Les États-Unis ont soumis, le 3 novembre 2025, au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution visant à créer une force internationale de sécurité chargée de gouverner et de sécuriser Gaza pendant au moins deux ans. Le mandat inclut le contrôle des frontières, la protection des civils et le désarmement des groupes armés.

Washington veut une force d’exécution à Gaza sous mandat de l’ONU

Selon des documents obtenus par Axios, Washington propose la création d’une Force internationale de sécurité (ISF) déployée à Gaza dès janvier 2026, avec un mandat courant jusqu’à fin 2027 et pouvant être prolongé. Cette force ne serait pas une mission de maintien de la paix, mais une force d’exécution, habilitée à utiliser « toutes les mesures nécessaires » conformément au droit international.

L’ISF aurait plusieurs responsabilités : sécuriser les frontières avec Israël et l’Égypte, protéger les civils et les couloirs humanitaires, former une nouvelle police palestinienne et superviser la démilitarisation de Gaza. Le mandat inclut la destruction et la non-reconstruction des infrastructures militaires, ainsi que le désarmement permanent des groupes armés non étatiques, ce qui inclut le Hamas si celui-ci refuse de déposer les armes.

La force serait établie en coordination avec un organe appelé « Comité pour la paix à Gaza », que Donald Trump affirme vouloir présider.

Transition politique : retrait progressif d’Israël et conditions imposées aux Palestiniens

L’objectif affiché est de gérer une période de transition au cours de laquelle Israël se retirerait progressivement de plusieurs zones de Gaza, tandis que l’Autorité palestinienne serait poussée à mener des réformes pour reprendre le contrôle administratif de l’enclave.

Le document prévoit également :

  • la création d’un comité technocratique palestinien issu de Gaza, chargé de la gestion quotidienne ;
  • une administration transitoire supervisée par le Comité pour la paix ;
  • la capacité d’exclure toute organisation humanitaire qui détournerait l’aide.

Des pays comme l’Égypte, l’Indonésie, la Turquie et l’Azerbaïdjan auraient déjà manifesté leur disponibilité pour fournir des troupes.

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