À Bobo-Dioulasso, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré le complexe agroindustriel Agroserv Industrie, spécialisé dans la transformation du maïs. Un projet présenté comme un levier clé pour l’industrialisation, l’autosuffisance alimentaire et la réduction des importations.
Une unité industrielle au cœur de la transformation locale
Le samedi 20 décembre 2025, à Bobo-Dioulasso, le Président du Faso a procédé à l’inauguration officielle du complexe agroindustriel Agroserv Industrie, spécialisé dans la transformation du maïs en produits dérivés.

L’unité produit notamment de la semoule, de la farine, du gritz et du son, ainsi que de la farine infantile et des protéines de soja, selon la Direction de la communication de la Présidence du Faso.
D’un coût d’investissement estimé à 11 milliards FCFA, le complexe est doté d’équipements modernes, avec une capacité de transformation de 160 tonnes de maïs par jour et 12 tonnes de farine infantile par jour.
Une vision industrielle assumée
Pour le Capitaine Ibrahim Traoré, cette inauguration constitue « la matérialisation concrète de notre vision de valoriser nos matières premières à travers la transformation industrielle ».
Le Chef de l’État a également encouragé le secteur privé à s’engager davantage dans la transformation locale, estimant que l’industrie constitue un pilier central du développement économique du Burkina Faso.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem Poda, a pour sa part souligné que cette usine marque « une étape supplémentaire dans la dynamique industrielle impulsée sous le leadership du Président du Faso ».
Autosuffisance et investissement productif
Selon le promoteur du complexe, Siaka Sanon, la présence du Chef de l’État à la cérémonie traduit l’engagement des autorités en faveur de la transformation des matières premières locales.

Agroserv Industrie ambitionne de contribuer à l’autosuffisance alimentaire et à la réduction de la dépendance aux importations, à travers un investissement privé productif.
Dans cette perspective, le promoteur prévoit la création de 3 000 hectares de champs de maïs et de soja, afin de couvrir 50 % des besoins du complexe industriel à l’horizon 2026.
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