Burkina – Le Fonds de Soutien Patriotique (FSP) confirme sa dynamique de mobilisation. À la fin du troisième trimestre 2025, il a déjà collecté plus de 142 milliards FCFA, soit 95 % de l’objectif annuel fixé à 150 milliards. Cette performance illustre la forte participation des citoyens, des entreprises et de la diaspora à l’effort national pour la sécurité et la souveraineté.
Une mobilisation nationale sans précédent
Le vendredi 10 octobre 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé la troisième session du Conseil d’orientation du FSP, dédiée à l’évaluation des résultats et à la consolidation des acquis pour renforcer la transparence et la participation nationale nous, a appris l’Agence d’Information du Burkina (AIB).
D’après les données du ministère de l’Économie et des Finances, le montant total des recettes s’élève à 142,6 milliards FCFA, soit 95,07 % des prévisions de l’année. Le troisième trimestre à lui seul a permis de mobiliser plus de 40 milliards FCFA, marquant une hausse notable par rapport au précédent.
Mis en place en 2023, le Fonds constitue un outil essentiel pour soutenir les forces armées nationales, financer le matériel militaire, appuyer les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et encourager les initiatives locales de sécurité. Cette progression témoigne d’un engagement collectif fort, au-delà des difficultés économiques, et d’une volonté partagée de préserver la souveraineté et l’intégrité du territoire.
Solidarité et exigence de transparence
Le financement du FSP repose sur deux sources principales :
- des prélèvements obligatoires sur certains produits et sur les traitements des agents publics ;
- des dons volontaires de citoyens, d’entreprises et de membres de la diaspora.
Les retenues fiscales sur les biens de grande consommation assurent la majeure partie des recettes, tandis que les dons numériques via banques et applications mobiles renforcent la participation populaire. La diaspora burkinabè contribue également, consolidant un sentiment d’unité autour du combat pour la sécurité.
Des organisations de la société civile appellent toutefois à un suivi rigoureux de la gestion financière. En réponse, le gouvernement annonce des audits internes réguliers et la publication des résultats pour garantir la transparence et la redevabilité.
Une réussite à consolider
Avec plus de 142 milliards FCFA déjà mobilisés, le Burkina Faso s’approche de son objectif annuel de 150 milliards. Cette performance illustre une solidarité nationale exceptionnelle et une appropriation collective du combat pour la paix.
Mais la pérennité du dispositif dépendra de la gestion responsable des fonds, de la continuité des contributions et du renforcement de la confiance citoyenne. Ces facteurs seront déterminants pour assurer une victoire durable, aussi bien sur le plan militaire que social.