Les transferts financiers de la diaspora burkinabè représentent un apport économique majeur pour le Burkina Faso, dépassant parfois l’aide publique au développement accordée par les pays occidentaux, selon les autorités.
Des transferts équivalents à 3 % du PIB
La diaspora burkinabè fait parvenir chaque année près de 350 milliards de FCFA au Burkina Faso, soit environ 3 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. L’information a été rendue publique le vendredi 12 décembre 2025 à Ouagadougou par la directrice de la Promotion économique et des investissements de la diaspora, Jacqueline Ouédraogo, lors de la journée « presse-diplomatie » organisée par le ministère des Affaires étrangères, a indiqué l’Agence d’Information du Burkina (AIB).
Selon elle, ce montant est calculé uniquement à partir des transferts transitant par les circuits formels, notamment les banques. Elle a souligné que ces flux financiers dépassent souvent le volume de l’aide au développement octroyée par les 38 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Un levier croissant pour l’investissement productif
Au-delà des besoins de base des familles, Mme Ouédraogo a indiqué que les fonds envoyés par la diaspora servent de plus en plus à financer des projets économiques et productifs, renforçant ainsi leur impact sur le développement national.
La diaspora burkinabè compterait environ 16 millions de personnes, selon les dernières statistiques officielles. Ces chiffres confirment le rôle stratégique de cette communauté dans l’économie nationale et plaident pour un renforcement des mécanismes d’investissement et d’accompagnement destinés aux Burkinabè de l’extérieur.
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