Selon une enquête du New York Times, publiée le 4 novembre 2025, l’administration Trump a examiné plusieurs options militaires pour provoquer la chute du président vénézuélien Nicolás Maduro.
Trois scénarios militaires
Le New York Times révèle que trois scénarios ont été discutés par la Maison-Blanche : (1) des frappes aériennes ciblées contre des unités militaires et des infrastructures considérées comme vitales pour la protection du régime ; (2) l’envoi de forces spéciales, telles que la Delta Force ou les Navy SEAL Team 6, pour capturer — voire neutraliser — Maduro ; et (3) la prise de contrôle d’aéroports et de sites pétroliers stratégiques par des unités antiterroristes.
Pour contourner l’obligation d’obtenir l’accord du Congrès, la Maison-Blanche aurait demandé un avis juridique visant à désigner Maduro comme chef du supposé « Cartel de los Soles », permettant ainsi de le traiter comme une cible dans une opération antidrogue. Cette évolution s’inscrirait dans une stratégie plus large, déjà observée, où certaines frappes « antidrogue » servent de base à des actions extraterritoriales.
Hésitations et risques
Toujours selon le New York Times, Donald Trump resterait hésitant, craignant un fiasco militaire ou des pertes américaines, mais plusieurs conseillers influents de la ligne dure poussent clairement à l’action : le sénateur Marco Rubio, figure clé des positions agressives contre Caracas, et Stephen Miller, conseiller stratégique de la Maison-Blanche, seraient parmi les plus insistants pour une intervention directe.
Une opération militaire pourrait entraîner une escalade régionale, des pertes civiles — notamment en milieu urbain à Caracas — et une contestation internationale majeure. Les défenseurs de cette stratégie estiment qu’un choc militaire pourrait briser le soutien des forces armées à Maduro ; ses opposants avertissent qu’une intervention extérieure pourrait, au contraire, renforcer le régime et unir la population contre les États-Unis.
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