Pourquoi les Brésiliens prennent-ils autant de douches ?

Deux femmes noires souriantes, l’une sous la douche, l’autre avec un drapeau du Brésil.

Se laver est un geste universel, mais sa fréquence varie selon les pays. Une étude de World Population Review met en lumière le cas particulier du Brésil, où les douches sont presque un rituel quotidien.

Le Brésil, champion mondial des douches

Une étude de World Population Review publiée en 2024 révèle que le Brésil surclasse tous les pays en matière de fréquence des douches.

Alors que l’hygiène corporelle est influencée par de multiples facteurs – climat, infrastructures, habitudes culturelles – les différences entre les nations sont parfois frappantes.

Selon cette étude, 99 % des Brésiliens prennent au moins une douche par semaine, et la moyenne nationale atteint deux douches par jour, soit 14 par semaine.

Les raisons derrière cette habitude brésilienne

Cette fréquence élevée s’explique par plusieurs facteurs :

a) un climat tropical chaud et humide, qui favorise le besoin de se rafraîchir fréquemment ; b) une culture de la propreté valorisée dans la vie sociale quotidienne ; et c) un accès généralisé à l’eau dans la majorité des foyers urbains.

Ces éléments conjugués font de la douche une pratique quasi indispensable pour les Brésiliens.

Des écarts notables entre les pays

Au Royaume-Uni, 83 % de la population affirme se doucher au moins une fois par semaine, tandis que 32 % préfèrent encore les bains.

En Allemagne, 92 % des habitants utilisent principalement la douche, contre 20 % qui privilégient le bain.

Aux États-Unis, 90 % optent pour la douche, mais 13 % prennent encore régulièrement des bains.

En Chine, 85 % des personnes interrogées se douchent, tandis que seulement 11 % préfèrent le bain.

Une question d’environnement, de culture et d’infrastructure

Ces statistiques ne reflètent pas seulement des préférences personnelles. Elles traduisent aussi des réalités culturelles, climatiques et économiques.

Le coût de l’eau, la température ambiante, la disponibilité des équipements et la perception sociale de l’hygiène influencent les comportements. Chaque pays adapte ainsi ses habitudes de bain à son mode de vie.

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