La Première ministre japonaise refuse la demande de Donald Trump d’arrêter le gaz russe

La Première ministre japonaise Sanae Takaichi a rejeté la demande de Donald Trump visant à mettre fin aux importations japonaises de gaz russe. Elle affirme que le projet Sakhaline-2 reste essentiel pour garantir la sécurité énergétique du Japon, qui dépend de ce GNL pour alimenter son économie.

Pressions américaines

Selon Nippon, dans un article publié ce jeudi 30 octobre 2025, Sanae Takaichi a indiqué à Donald Trump, lors d’un entretien à Tokyo, qu’il serait difficile pour le Japon de se retirer du projet pétrolier et gazier Sakhaline-2, situé dans l’Extrême-Orient russe.

Washington exhorte Tokyo à cesser ses importations de GNL et d’autres ressources énergétiques en provenance de Russie, dans le cadre des sanctions liées au conflit en Ukraine. Takaichi aurait averti qu’un retrait du Japon profiterait surtout à la Chine, qui pourrait investir dans le projet au bénéfice de Moscou. Sakhaline-2 assure environ 9 % des importations japonaises de GNL, un volume considéré comme stratégique pour le pays.

Priorité à la sécurité énergétique

Le gouvernement nippon maintient une position pragmatique : sécuriser son approvisionnement avant toute décision géopolitique. Tokyo craint qu’un désengagement ne fragilise sa sécurité énergétique et n’offre davantage d’influence à Pékin dans la région.

Face aux pressions américaines, le Japon privilégie la stabilité économique et laisse entendre qu’aucune rupture avec la Russie n’est envisagée à court terme.

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