La Russie réaffirme sa volonté de poursuivre les discussions directes avec l’Ukraine. Sergueï Lavrov a indiqué que Vladimir Poutine a confirmé cette position lors d’un appel avec Donald Trump, tout en appelant à une préparation rigoureuse de futures rencontres.
Dans une interview accordée à NBC News, Sergueï Lavrov a déclaré :
« Le président Poutine a reçu l’appel du président Trump après cette réunion, et il a clairement affirmé que nous sommes prêts à poursuivre les négociations, les négociations directes russo-ukrainiennes, qui ont débuté à Istanbul et ont déjà connu trois sessions. »
Lavrov faisait référence à un échange téléphonique entre Poutine et Trump, survenu après une rencontre à Washington réunissant Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens.
Préparation indispensable selon Moscou
Évoquant une possible rencontre entre Poutine et Zelensky, Lavrov a insisté sur le fait que de potentielles rencontres de haut niveau, notamment entre les deux présidents, devaient être très soigneusement préparées.
Il a ajouté :
« Et pour cela, nous avons proposé d’élever le niveau des délégations qui se sont réunies et qui se réuniront à Istanbul, afin de traiter les questions spécifiques devant être portées à l’attention des présidents Poutine et Zelensky. »
Selon lui, Moscou attend encore une réponse de Kiev à sa proposition de créer trois groupes de travail thématiques.

Paix et pressions extérieures
Lavrov a affirmé que les présidents russe et américain souhaitent instaurer la paix en Ukraine, tout en critiquant certains responsables européens accusés de poursuivre l’objectif inverse.
Il a aussi rappelé que la question des garanties de sécurité, abordée dans le cadre d’un règlement ukrainien, « doit faire l’objet d’un consensus. »
Les pourparlers d’Istanbul (16 mai, 2 juin et 23 juillet) ont déjà permis des échanges de prisonniers et l’élaboration de projets de mémorandums en vue d’un accord de paix potentiel.
En confirmant sa volonté de poursuivre les négociations, Moscou maintient une option diplomatique sur la table. Mais la réponse de Kiev et l’attitude des puissances occidentales détermineront la faisabilité d’une reprise des pourparlers directs.
