Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), dirigé par Laurent Gbaggo, a annoncé qu’il ne participera pas aux législatives du 27 décembre. Le parti dénonce un contexte politique jugé « déloyal » et estime que les conditions d’un scrutin crédible ne sont pas réunies.
Le PPA-CI dénonce un climat politique « délétère »
Le PPA-CI de Laurent Gbagbo a officialisé, jeudi 6 novembre, sa décision de boycotter les élections législatives prévues le 27 décembre, à l’issue d’un comité central. Dans un communiqué, le parti estime que « les conditions d’élections crédibles ne sont pas réunies », dénonçant un « environnement socio-politique délétère », marqué, selon lui, par « répression, persécutions et harcèlement judiciaire ».
Le PPA-CI accuse également le pouvoir d’entretenir des pratiques de « manipulation électorale » et de partialité des institutions de contrôle, évoquant les « signes avant-coureurs d’un nouveau braquage électoral », nous a fait savoir l’Anadolu Agency.
Alliance fragilisée et contestation du processus électoral
En 2021, le PPA-CI avait participé aux législatives et obtenu 18 sièges grâce à une alliance avec le PDCI. Cette fois, l’alliance se divise : le PDCI-RDA de Tidjane Thiam, son partenaire au sein du « Front commun », se rendra aux urnes.
Après l’invalidation de la candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle du 25 octobre, le PPA-CI continue de contester les résultats et affirme « ne point les reconnaître ». Le parti annonce poursuivre « la lutte pacifique pour la restauration de la souveraineté populaire et de l’État de droit ».
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