Le ministre cubain Bruno Eduardo Rodríguez Parrilla accuse Washington d’avoir provoqué des interférences électromagnétiques dans les Caraïbes et au-dessus du Venezuela, au moment où Donald Trump affirme avoir « fermé » l’espace aérien vénézuélien.
Escalade technologique et militaire dans les Caraïbes
Bruno Rodríguez Parrilla a déclaré, sur X, ce 29 novembre 2025, que La Havane « dénonce une interférence électromagnétique persistante dans la région des Caraïbes, particulièrement au-dessus de l’espace aérien du Venezuela », provoquée selon lui par le « déploiement militaire offensif et extraordinaire » des États-Unis.
Il affirme que ces actions s’inscrivent dans « l’escalade de l’agression militaire et de la guerre psychologique » destinée à « renverser par la force le gouvernement légitime » du Venezuela.
Cette dénonciation intervient alors que Donald Trump a proclamé le « blocage total » (traduction de « cierre total ») de l’espace aérien vénézuélien et appelé les compagnies aériennes à considérer la zone comme « complètement fermée », via son réseau Truth Social.
Pressions américaines, ripostes régionales et manœuvres discrètes
Le gouvernement vénézuélien a rejeté les pressions américaines, affirmant que Washington pousse des compagnies étrangères à « suspendre leurs vols » vers le pays, tout en réclamant des autorisations pour opérer des vols de rapatriement, nous fait savoir TelesurTV.
Cuba considère que ces mesures s’inscrivent dans une stratégie de déstabilisation régionale plus large, où les États-Unis utiliseraient leur supériorité militaire pour influencer le rapport de force politique dans les Caraïbes. Les tensions pourraient se renforcer, Caracas y voyant une nouvelle étape dans la « guerre psychologique » évoquée par La Havane.
Cependant, le New York Times révèle que Donald Trump et Nicolás Maduro ont eu une conversation téléphonique secrète, malgré l’escalade militaire. L’appel évoque une possible rencontre aux États-Unis, mais aucune avancée concrète n’a suivi, tandis que Washington intensifie la pression et que Caracas dénonce une menace directe.
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