Le 8 août 2025, Tenkodogo a accueilli la cérémonie officielle marquant l’intégration de 682 jeunes soldats burkinabè dans les Forces armées nationales, un acte fort pour le renforcement de la sécurité du pays, nous a informé l’Agence d’Information du Burkina (AIB).
Une cérémonie symbolique
La place d’armes du 61ᵉ Régiment d’Infanterie Commando (RIC) a été le théâtre d’un événement majeur : la fin de formation de la 3ᵉ vague de jeunes soldats engagés de la promotion 2024. Malgré une pluie légère, la cérémonie s’est déroulée selon le programme prévu.
682 jeunes recrues ont été présentées au drapeau national, un geste hautement symbolique.
Le chef de bataillon Aboubacar Dadjian, commandant de la 6ᵉ région militaire, a rappelé que cette tradition marque la fin d’un cycle de formation de base, mais aussi le début d’un engagement formel au service de la Nation.
Formation et discipline
Le commandant Dadjian a précisé que la formation avait été axée sur « le développement des aptitudes physiques, l’acquisition de connaissances techniques et morales, afin de préparer les recrues aux exigences du terrain ». Il a salué la discipline et l’endurance dont elles ont fait preuve.
Le gouverneur de la région du Nakambé, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a souligné :
« Vous êtes désormais le sang neuf injecté dans les veines de nos forces de défense et de sécurité. Votre engagement est un signal fort envoyé à l’ensemble des Burkinabè ».
Plusieurs recrues avaient déjà servi comme Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), illustrant un engagement continu en faveur de la sécurité nationale.
Un moment de cohésion
La cérémonie a été ponctuée de démonstrations de combat, de défilés militaires et de la remise des épaulettes, en présence des familles et autorités civiles, coutumières et religieuses.
Un renfort stratégique
Ce recrutement intervient dans un contexte sécuritaire tendu, où les forces nationales multiplient les opérations de reconquête face aux groupes armés non étatiques.
L’intégration de nouvelles recrues permet de renforcer les effectifs, améliorer la couverture sécuritaire et alléger la pression sur les unités déjà déployées.
Avec ces 682 nouvelles recrues, l’armée burkinabè poursuit sa montée en puissance, misant sur la jeunesse comme pilier de la souveraineté et de la stabilité nationale.
Dans un environnement encore fragile, cet engagement collectif représente un levier essentiel pour la restauration de l’autorité de l’État et le retour à la paix.
À lire aussi :
Burkina Faso : la Banque mondiale soutient Traoré
Burkina Faso : Traoré, héros de la renaissance africaine
Burkina Faso : Sassou-N’Guesso tend la main à Traoré
Burkina–Russie : vers un partenariat renforcé