Dans le football moderne, où le corps des joueurs devient souvent un support de tatouages utilisés comme signes distinctifs, Cristiano Ronaldo fait figure d’exception.
De Lionel Messi à Zlatan Ibrahimovic, en passant par Neymar Jr. et Sergio Ramos, les plus grands noms affichent des dessins symboliques sur leurs bras, torses ou jambes. Cristiano Ronaldo, lui, détonne.
Un choix personnel pour une cause vitale
En 2012, lors d’un entretien accordé au journal italien Diretta, Cristiano Ronaldo expliquait simplement : “Je n’ai pas de tatouages pour pouvoir donner mon sang plus souvent.”
Refusant de se faire tatouer, il échappe ainsi au délai de quatre mois imposé après un tatouage, ce qui lui permet de donner son sang régulièrement. Ce geste n’est pas anodin : il répond à une véritable conviction personnelle.
L’engagement né d’une histoire humaine
En 2011, lorsque le fils de son coéquipier Carlos Martins a été atteint de leucémie, Ronaldo a décidé de devenir donneur de moelle osseuse.
Étant donneur, il n’a pas hésité à sensibiliser ses fans à faire de même : “Ce n’est pas douloureux et c’est comme donner du sang”, expliquait-il sur Cadena Cope, une radio espagnole.
Il ajoutait : “Je l’ai fait il y a longtemps, et si je devais le refaire, je le referais.” Ce geste témoigne de sa réelle volonté d’aider à sauver la vie d’enfants gravement malades.
Un modèle de solidarité dans le sport
En 2014, Ronaldo a révélé qu’il n’avait jamais fait de tatouage parce qu’il donne “son sang au moins deux fois par an”, confiait-il.
En choisissant de garder sa peau vierge de tout tatouage, il reste un donneur régulier.
De plus, il est également inscrit comme donneur de moelle osseuse, ce qui peut aider des personnes atteintes de maladies graves comme la leucémie.
Son exemple montre qu’un simple choix de vie peut avoir un impact durable sur la société et la santé publique.