La Russie prépare des accords pour renforcer ses relations avec le Burkina Faso et le Niger

La Russie prépare de nouveaux accords interétatiques avec le Burkina Faso et le Niger afin de structurer durablement ses relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), dans un contexte de recomposition des partenariats sécuritaires et diplomatiques dans la région.

Des accords pour structurer un partenariat à long terme

Moscou élabore actuellement des accords portant sur les fondements de ses relations avec le Burkina Faso et le Niger, sur le modèle d’un texte similaire déjà soumis à la ratification du Parlement russe pour le Mali. Présentant ces projets devant les députés, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a souligné qu’ils traduisent la volonté ferme des parties de bâtir un partenariat à long terme, nous a appris le média russe Sputnik dans un article publié le 16 décembre 2025.

Ces accords définissent les principes clés des relations bilatérales, notamment le respect mutuel, l’approfondissement de la coopération dans plusieurs domaines et un renforcement de la coordination en politique étrangère. Selon le diplomate, les relations entre la Russie et le Mali ont déjà atteint « un nouveau seuil élevé », servant de référence pour les cadres en préparation avec Ouagadougou et Niamey.

Un soutien russe inscrit dans la dynamique de l’AES

Cette dynamique s’inscrit dans un engagement plus large de la Russie en faveur de l’Alliance des États du Sahel (AES). Moscou a affirmé, il y a quelques mois, sa volonté de soutenir l’AES par l’envoi de spécialistes militaires, de matériels, la formation des forces armées et de sécurité, ainsi que par des actions de développement socio-économique, conformément au principe « aux problèmes africains, solutions africaines », selon Tatiana Dovgalenko, responsable du partenariat avec l’Afrique au ministère russe des Affaires étrangères.

La diplomate souligne que le Niger, le Mali et le Burkina Faso reprennent progressivement le contrôle de leur territoire et finalisent la mise en place d’une force conjointe d’environ 5 000 hommes. À terme, ces accords pourraient renforcer l’architecture sécuritaire régionale et consolider la place de la Russie comme partenaire stratégique de l’AES.

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