Le président russe Vladimir Poutine a rejeté le plan de paix proposé par les États-Unis, estimant qu’il ne respecte pas les lignes rouges fixées par Moscou. Il affirme que la Russie défendra ses intérêts stratégiques, y compris par des moyens militaires, en cas d’échec du dialogue.
Refus du plan de paix américain
Lors d’une réunion annuelle avec les principaux responsables militaires russes, mercredi, Vladimir Poutine a annoncé le rejet du plan de paix américain concernant le conflit en Ukraine.
Selon le Kremlin, ce plan ne tient pas compte des exigences sécuritaires de la Russie ni de la situation des territoires revendiqués par Moscou.
Le président russe a averti que, faute de négociations jugées sérieuses, la Russie atteindrait ses objectifs « par d’autres moyens », sans préciser de calendrier.
Critique des élites occidentales
Vladimir Poutine a désigné les élites politiques européennes comme responsables de la prolongation du conflit, les accusant de suivre les orientations stratégiques des États-Unis.
Il a estimé que l’élargissement de l’OTAN, les ambitions euro-atlantiques de l’Ukraine et la situation des populations russophones constituent, selon Moscou, les causes profondes de la crise.
Le chef du Kremlin affirme toutefois privilégier une solution négociée, tout en soulignant que les conditions politiques actuelles rendent cette option incertaine, rapporte le média Géopolitique profonde.
Modernisation militaire et dissuasion
Devant les chefs militaires, Vladimir Poutine a mis en avant la modernisation de l’arsenal stratégique russe, affirmant que 92 % des forces nucléaires du pays ont été renouvelées.
Il a également évoqué le développement de nouveaux systèmes d’armement, présentés comme destinés à renforcer la capacité de dissuasion face aux puissances occidentales.
Parmi ces équipements figure le missile à portée intermédiaire Oreshnik, récemment testé en configuration conventionnelle, que Moscou présente comme difficilement interceptable.
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