Le Burkina Faso a célébré, le 31 octobre, la Journée nationale des Martyrs. À cette occasion, le président Ibrahim Traoré a rendu un hommage solennel aux Burkinabè tombés lors de l’insurrection populaire de 2014 et du coup d’État manqué de 2015.
Burkina Faso honore ses martyrs
Trois jours plus tôt, il avait déjà présidé une cérémonie au Monument aux Héros nationaux, à Ouaga 2000, aux côtés des familles des victimes, de membres du gouvernement et de délégations venues des régions.
Dans un message diffusé sur X (ex-Twitter), le 31 octobre 2025, le chef de l’État a honoré « la mémoire éternelle de nos Martyrs tombés au champ d’honneur pour préserver notre dignité et promouvoir les intérêts de notre Patrie commune ».
Il parle d’un « héritage sacré » et salue « leur courage, leur dévouement et leur sacrifice ». Le président a également exprimé son soutien aux blessés et aux familles endeuillées, leur souhaitant un prompt rétablissement.

Un symbole au service de la souveraineté nationale
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré, la mémoire des martyrs constitue un élément central de la narration politique : elle sert de socle à l’appel à la souveraineté nationale et à la reconquête du territoire. Selon lui, cet héritage doit « renforcer notre détermination pour la libération totale et réelle de notre chère Patrie ».
La commémoration du 31 octobre participe ainsi à une stratégie de mobilisation collective autour du projet politique actuel, résumé par la formule désormais récurrente : « La Patrie ou la Mort, nous vaincrons.
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