Depuis Bichkek (Kirghizistan), Vladimir Poutine conditionne un arrêt des hostilités à un retrait total des forces ukrainiennes des territoires revendiqués par Moscou, tout en reconnaissant qu’un projet de plan de paix soutenu par les États-Unis pourrait servir de base à des discussions ultérieures.
Ultimatum clair de Poutine adressé à Kyiv
Le président russe affirme que Moscou mettra fin à la guerre si Kyiv retire ses troupes des territoires que la Russie dit avoir annexés. « Si les troupes ukrainiennes abandonnent les territoires occupés, nous cesserons les hostilités. Si elles ne quittent pas ces zones, nous les expulserons par la force militaire », a-t-il déclaré, ce jeudi 27 novembre 2025, précisant que les forces russes avanceraient plus rapidement sur le terrain, rapporte le média Diário de Notícias.
Poutine considère par ailleurs la direction ukrainienne comme illégitime, ce qui, selon lui, empêche la conclusion d’un accord juridique valide. Dans le même temps, il reconnaît que « dans l’ensemble, nous sommes d’accord pour dire que cela pourrait servir de base à de futurs accords », à propos des grandes lignes d’un projet de plan de paix évoqué par les États-Unis.
Vers un accord sous conditions russes
La position russe vise à faire valider internationalement les gains territoriaux revendiqués, condition préalable, selon Moscou, à tout accord durable. Si certains points du projet restent « à discuter », le Kremlin dit être disposé à offrir à l’Europe une promesse de non-agression, si celle-ci le souhaite.
Faute d’avancée sur ces termes, la Russie annonce la poursuite des opérations militaires, ce qui laisse présager des négociations compliquées et fortement conditionnées par l’évolution du rapport de force sur le terrain.
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