Laurent Gbagbo dénonce un « coup d’État civil » en Côte d’Ivoire

Dans une interview accordée au journaliste Alain Foka, publiée le 22 août 2025, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a qualifié le scrutin présidentiel prévu le 25 octobre de « coup d’État civil », estimant que les principaux candidats capables de l’emporter ont été écartés.

Un scrutin contesté

Laurent Gbagbo a affirmé qu’il avait déposé sa candidature à l’élection présidentielle, mais qu’elle a été rejetée sous prétexte d’une condamnation pour le braquage de la BCEAO — accusation qu’il juge infondée. Selon l’ancien chef d’État, « la BCEAO n’a jamais porté plainte ni déclaré avoir été braquée ».

Il a dénoncé une manœuvre politique visant à l’exclure, tout comme le chef du PDCI Tidjane Tiam, afin d’empêcher toute alternance réelle au sommet de l’État. « C’est-à-dire, en quelque sorte, ceux qui pouvaient gagner l’élection présidentielle du 25 octobre ont été écartés. »

Pour Gbagbo, le scrutin du 25 octobre n’est « pas une élection » mais un « braquage électoral », une violation de la Constitution limitant les mandats présidentiels à deux.

« Ce qui fait que ce qui va se passer le 25 octobre, ce n’est pas une élection. C’est un coup d’État civil, un braquage électoral. C’est un coup d’État », a déclaré l’ancien président.

Ses propos relancent le débat sur la légitimité du processus électoral et sur la crise de confiance entre les institutions et la classe politique ivoirienne, alors que plusieurs voix de l’opposition dénoncent un climat de verrouillage démocratique.

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