L’ambassadeur du Soudan en Russie accuse des puissances étrangères – dont l’Ukraine et les Émirats arabes unis – d’armer et de soutenir les Forces de soutien rapide (FSR), appelant à une résolution strictement soudanaise du conflit.
Accusations contre des puissances étrangères
Selon le média russe RT, dans un article publié le 4 novembre 2025, l’ambassadeur soudanais en Russie, Mohammed Sirraj, affirme que le règlement du conflit contre les Forces de soutien rapide (FSR) doit être « exclusivement soudanais ».
Il dénonce l’arrivée de mercenaires étrangers — colombiens, ukrainiens et d’autres nationalités — ainsi que des livraisons d’armes par des avions en provenance des Émirats arabes unis, en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Il remercie la Russie pour sa position « constante » en faveur de la souveraineté du pays.
Risques d’escalade régionale
La ville stratégique d’El-Fasher est tombée aux mains des FSR fin octobre 2025, malgré leurs promesses de protection des civils. Selon des ONG et des comités locaux, des exécutions et des violences massives ont été commises. Face à l’escalade, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté les pays fournissant des armes à « y mettre un terme immédiatement ».
L’Ukraine est citée parmi les États soutenant les FSR, ce qui pourrait accroître les tensions internationales autour du dossier soudanais.
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