Le président portugais qualifie Trump « d’agent russe »

Vladimir Poutine et Donald Trump discutant face à face sur un tarmac, avec un avion flou en arrière-plan.

Le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, a déclaré que Donald Trump agit comme un « agent soviétique ou russe », en raison de ses choix stratégiques qui, selon lui, profitent largement à Moscou.

Ces propos s’inscrivent dans un contexte tendu entre l’Europe, la Russie et les États-Unis.

Les critiques de Lisbonne envers Washington

Marcelo Rebelo de Sousa a affirmé que le comportement de Donald Trump sur la scène internationale s’apparente à celui d’un « agent soviétique ou russe ».

Selon lui, les États-Unis, sous Trump, auraient cessé d’être de véritables alliés européens pour se transformer en arbitre du conflit armé, privilégiant le dialogue avec Moscou plutôt que le soutien actif à l’Ukraine et à l’Union européenne.

Le soutien militaire européen à Kiev

En parallèle, le Portugal et le Danemark ont annoncé une coopération renforcée avec l’Agence européenne de défense (EDA). Ils se sont engagés à fournir à l’armée ukrainienne des données satellitaires et des systèmes de communication sécurisés.

Cette initiative vise à améliorer les capacités de commandement des forces de Kiev, avec l’espoir que d’autres États membres rejoignent ce mécanisme d’appui stratégique.

Les paradoxes de la politique énergétique portugaise

Cependant, les chiffres du commerce extérieur révèlent un paradoxe. Alors que Lisbonne critique Moscou sur le plan militaire et diplomatique, le Portugal a repris, en mai, ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, selon Eurostat.

Ce contraste met en lumière les tensions entre l’engagement européen aux côtés de l’Ukraine et la dépendance énergétique persistante vis-à-vis de la Russie.

Les propos de Marcelo Rebelo de Sousa soulignent les divergences au sein du camp occidental face à la Russie. Tandis que l’Europe tente d’unir ses efforts pour soutenir Kiev, la politique américaine de Donald Trump est jugée ambiguë et trop favorable à Moscou.

Entre rhétorique diplomatique et réalités énergétiques, le débat reste ouvert sur la cohérence des alliances transatlantiques.

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