Dans une récente déclaration, Donald Trump a affirmé que la baisse des prix du pétrole affaiblirait considérablement l’économie russe, au point de forcer Vladimir Poutine à mettre un terme à la guerre en Ukraine.
Il a même déclaré que l’économie russe « sent déjà mauvais », suggérant une crise imminente si Moscou n’acceptait pas de négocier.
« On a arrêté beaucoup de guerres dans plusieurs pays, entre l’Inde et le Pakistan, par exemple. Et on va stopper cette guerre-là aussi, d’une manière ou d’une autre », a-t-il assuré, confiant dans l’efficacité de sa méthode.
Un ultimatum clair : jusqu’au 8 août
Trump, qui a fait de la paix en Ukraine une priorité de son nouveau mandat, a fixé un ultimatum à la Russie. D’abord prévu à 50 jours, ce délai a été réduit à seulement 10 jours.
« On est très mécontents envers lui. On va lui imposer des sanctions sévères si on n’a pas d’accord dans les 50 jours », avait-il prévenu dès le 14 juillet.
Deux semaines plus tard, il a renforcé son message : « On va donner une nouvelle date butoir. On lui donne 10 à 12 jours. » Le président américain a ainsi donné jusqu’au 8 août à Vladimir Poutine pour engager des « mesures sérieuses » vers un accord de paix.
Tarifs douaniers comme levier de pression
Trump a aussi menacé de taxer à 100 % les importations américaines provenant de pays qui continueraient à acheter du pétrole russe, si la Russie refusait de coopérer. Il a notamment cité l’Inde parmi les pays visés par ces sanctions futures.
Cette pression vise à isoler économiquement Moscou, tout en obligeant ses partenaires à faire un choix stratégique. Il espère ainsi provoquer un basculement décisif en faveur de la paix.
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