Les forces éthiopiennes et tigréennes lancent une hotline alors que de nouveaux pourparlers de paix commencent

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  • Les négociateurs éthiopiens se réunissent à Nairobi pour un nouveau cycle de négociations
  • La trêve conclue en Afrique du Sud la semaine dernière fait suite à deux ans de guerre
  • Les pourparlers ont porté sur la mise en œuvre de la trêve, l’aide, les services
  • Inquiétude pour quelques escarmouches au sol depuis la trêve

NAIROBI, 7 novembre (Reuters) – Le gouvernement éthiopien et les forces tigréennes ont mis en place une ligne d’assistance téléphonique pour aider à maintenir un cessez-le-feu conclu la semaine dernière, et les deux parties se sont rencontrées lundi au Kenya pour une nouvelle série de pourparlers sur la mise en œuvre de la trêve.

Le gouvernement éthiopien et les forces régionales du Tigré ont convenu mercredi dernier cesser les hostilités après des pourparlers négociés par l’Union africaine (UA), une percée diplomatique deux ans après une guerre qui a tué des milliers de personnes et déplacé des millions de personnes.

La trêve a levé espère que l’aide humanitaire pourra commencer à reculer dans une région où des centaines de milliers de personnes sont confrontées à la famine.

Des représentants de l’armée et du gouvernement éthiopiens et des forces du Tigré sont à Nairobi, la capitale kenyane, pour discuter de la manière de commencer à mettre en œuvre le cessez-le-feu, les pourparlers devant durer trois ou quatre jours.

“Le premier signe pour moi des progrès après la signature de l’accord est le fait qu’entre eux ils ont échangé une hotline”, a déclaré le médiateur en chef de l’UA, Olusegun Obasanjo, lors d’une conférence de presse à Nairobi.

Selon un responsable proche des pourparlers, la hotline traitera de toute flambée de combats et coordonnera les désengagements, les deux parties reconnaissant “le défi de communiquer pleinement avec toutes leurs unités pour arrêter les combats”.

Le conseiller à la sécurité nationale et négociateur en chef du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, Redwan Hussien, a déclaré sur Twitter que les réunions de Nairobi assureraient “la sécurité et accéléreraient le flux humanitaire vers des zones jusqu’ici inaccessibles”.

Getachew Reda, porte-parole des autorités du Tigré, a déclaré plus tôt lundi qu’elles honoreraient leurs engagements.

Il a déclaré plus tard sur Twitter: “La paix est ce dont notre peuple a besoin plus que tout. Si nous tenons notre promesse d’une manière qui satisfait notre peuple, le temps nous le dira.

“Nous nous battons non pas parce que nous sommes une nation à la gâchette facile, mais parce que notre survie en tant que peuple est en jeu. Si un accord de paix peut assurer notre survie, pourquoi ne pas essayer ?!”

DÉSARMEMENT DE 30 JOURS

Faire respecter le cessez-le-feu peut être difficile étant donné les inquiétudes concernant certaines escarmouches sur le terrain depuis la trêve, les différends politiques et territoriaux non réglés et un calendrier de désarmement ambitieux.

Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), le parti qui domine la région, s’est engagé à désarmer complètement ses combattants dans les 30 jours en vertu de l’accord.

Dans un communiqué, l’UA a déclaré que les résultats attendus des pourparlers comprenaient “des modalités pour faire taire les armes, l’accès humanitaire et la restauration des services dans la région du Tigré”.

Cette semaine, les responsables souhaitent également convenir de l’adhésion à un groupe d’experts dirigé par l’Union africaine pour la surveillance, la vérification et le respect du cessez-le-feu, a déclaré la source proche des pourparlers.

L’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta, co-médiateur aux pourparlers, a déclaré qu’il espérait que les parties travailleraient ensemble pour créer une résolution permanente du conflit.

“Nous avons commencé à Pretoria, nous nous rapprochons. Nous sommes maintenant à Nairobi, nous avons bon espoir que la prochaine fois nous serons à Mekelle pour notre (prochaine) réunion et que nous célébrerons finalement ensemble à Addis-Abeba”, a déclaré Kenyatta, faisant référence à respectivement les capitales de l’Afrique du Sud, de la région du Tigré et de l’Éthiopie.

Le rôle de l’Érythrée, qui n’a pas participé aux pourparlers, reste préoccupant, selon les analystes. Ses troupes ont combattu dans le conflit aux côtés de l’armée éthiopienne.

L’accord de cessez-le-feu indique que l’armée éthiopienne protégera le pays contre les “incursions étrangères”, mais les analystes s’inquiètent de savoir si l’Érythrée – l’ennemi juré du TPLF – écoutera.

Le ministre érythréen des Affaires étrangères, Osman Saleh, a refusé de commenter l’accord. Le ministre érythréen de l’Information, Yemane Gebremeskel, n’a pas pu être joint pour commenter.

Reportage de Hereward Holland et Tommy Reggiori Wilkes Reportage supplémentaire de George Obulutsa et Ayenat Mersie Montage par James Macharia Chege, Angus MacSwan et Mark Heinrich

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