L’ANC au pouvoir en Afrique du Sud appelle à des pourparlers urgents alors que la pression augmente sur Ramaphosa

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Johannesbourg (AFP) – Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, l’ANC, tiendra des pourparlers d’urgence jeudi, au lendemain d’un rapport sur le scandale du président Cyril Ramaphosa qui a ouvert la voie à sa possible destitution.

La pression a monté sur le président après qu’un panel spécial enquêtant sur un scandale de cambriolage à la ferme de Ramaphosa a conclu qu’il y avait suffisamment de preuves pour justifier un débat parlementaire sur la question de savoir s’il devait être renvoyé.

Le rapport a établi que “le président peut avoir commis … de graves violations” de certaines parties de la constitution et des lois anti-corruption.

Suite à cette information, le Comité exécutif national de son parti tiendra des pourparlers urgents aujourd’hui à 19h00 (17h00 GMT) pour discuter du scandale des vols à la ferme, a déclaré à l’AFP un responsable de l’ANC.

Deux semaines avant que l’ANC ne tienne sa conférence cruciale – où il doit élire de nouveaux dirigeants – le rapport a porté un sérieux coup à la candidature de Ramaphosa à la réélection.

Le président a également annulé une séance de questions-réponses prévue au Parlement jeudi après-midi, a indiqué son bureau.

La demande écrite d’annulation du président indiquait que “les implications pour la stabilité du pays exigeaient que le président prenne le temps d’examiner attentivement le contenu du rapport et la prochaine ligne de conduite à suivre”, ont déclaré les autorités parlementaires.

Le panel de trois personnes mis en place en septembre pour enquêter sur la dissimulation présumée d’un vol dans la ferme de Ramaphosa a déclaré que les informations recueillies montrent que Ramaphosa a peut-être commis de graves violations et inconduites.

Il s’agit notamment de ne pas signaler le vol directement à la police, d’agir d’une manière incompatible avec l’exercice de ses fonctions et de s’exposer à un conflit entre ses responsabilités officielles et ses affaires privées.

Ramaphosa a réitéré son déni de tout acte répréhensible et qu’il “prend en considération le rapport et une annonce sera faite en temps voulu”.

Le vice-président David Mabuza, qui devait prendre la parole lors d’un événement commémoratif de la Journée internationale du sida, a également annulé sa comparution et envoyé le ministre de la Santé à sa place.

L’opposition a appelé Ramaphosa à quitter ses fonctions immédiatement.

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