Trump double la récompense pour la capture de Maduro

Portrait côte à côte de Donald Trump et Nicolás Maduro, tous deux en costume.

Le 7 août 2025, la procureure générale Pam Bondi, au nom du Département de la Justice, a annoncé une récompense historique contre Maduro, fixée à 50 millions de dollars.

Accusé de narcotrafic et de collusion avec des groupes terroristes, le président vénézuélien est désormais visé par l’une des plus importantes offres de ce type jamais lancées par les États-Unis.

Les États-Unis ont intensifié leur pression sur le régime de Caracas en dévoilant une nouvelle récompense faramineuse.

Selon Pam Bondi, Nicolás Maduro constitue une menace directe pour la sécurité nationale des États-Unis, en raison de son implication présumée dans des réseaux de narcotrafic transnational et d’alliances avec des organisations terroristes étrangères.

Une annonce ferme et spectaculaire

Dans une vidéo publiée sur X (anciennement Twitter), Pam Bondi affirme :

« Aujourd’hui, le Département de la Justice et le Département d’État des États-Unis annoncent une récompense de 50 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation de Nicolás Maduro. »

Maduro est accusé par les autorités américaines d’être à la tête du Cartel de los Soles, une organisation classée comme groupe terroriste international par Washington.

Ce cartel serait responsable de l’expédition de tonnes de cocaïne vers le territoire américain, certaines cargaisons étant mêlées à du fentanyl, selon Bondi.

Des preuves avancées par Washington

Les États-Unis affirment avoir déjà saisi plus de 700 millions de dollars d’actifs associés à Nicolás Maduro, incluant deux jets privés, neuf véhicules de luxe et plusieurs comptes bancaires offshore.

D’après les services américains, 30 tonnes de cocaïne liées au réseau Maduro ont été interceptées.

Sept tonnes seraient directement rattachées au président vénézuélien lui-même.
Ces chiffres sont utilisés pour justifier l’ampleur exceptionnelle de la récompense.

Réactions diplomatiques vives

Le gouvernement vénézuélien a réagi en accusant Washington de « terrorisme juridique » et de chercher à déstabiliser la souveraineté nationale. Caracas rappelle que Maduro reste un président élu, reconnu par plusieurs pays alliés.

Malgré l’offensive américaine, Maduro continue d’entretenir des relations diplomatiques étroites avec la Russie, la Chine et l’Iran, qui dénoncent régulièrement les mesures unilatérales prises par les États-Unis contre Caracas.

L’annonce de cette récompense de 50 millions de dollars s’inscrit dans une stratégie américaine d’isolement international du régime Maduro.

Si cette mesure reste symbolique en l’absence de mandat international, elle souligne la radicalisation des tensions entre Washington et Caracas.

À moins d’un basculement diplomatique, Maduro semble pour l’instant conservé par ses alliés et solidement ancré au pouvoir.

À lire aussi :

Le Mali et le Venezuela renforcent leur partenariat

Trump menace Poutine de lourdes sanctions

Trump prêt pour la guerre nucléaire avec la Russie ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Retour en haut