Les Italiens d’aujourd’hui peuvent-ils comprendre le latin ? Un Youtuber le met à l’épreuve dans les rues de Rome
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De toutes les langues romanes, aucune n’est plus romantique que l’italien, du moins dans le sens où elle a le moins changé dans sa longue descente du latin à sa forme actuelle. La question de savoir si l’italien parlé au cours des derniers siècles ressemble particulièrement au latin est une autre question, et un youtubeur américain Luke Ranieri enquête dans les rues de Rome même dans la vidéo ci-dessus. Afin de savoir si les Italiens d’aujourd’hui peuvent comprendre le latin ancien, il approche des Romains sans méfiance et leur demande des instructions dans cette langue, la parlant couramment et comme leurs ancêtres l’auraient fait au premier siècle.
Alors, les Romains peuvent-ils comprendre le latin ? “Oui”, conclut Ranieri, “mais ils ne l’apprécient pas toujours.” La plupart des individus auxquels il s’adresse affirment qu’ils ne peuvent pas le comprendre au début. Mais au fur et à mesure que la conversation se poursuit – en latin d’un côté, en italien de l’autre – il devient clair qu’ils peuvent en effet comprendre ce qu’il veut savoir.
“Les Italiens ne sont presque universellement exposés qu’à la prononciation italienne traditionnelle du latin (appelée prononciation scolastique), autrement connue sous le nom de prononciation ecclésiastique », note Ranieri dans un commentaire. Mais “dans cette vidéo, j’utilise la prononciation classique restaurée du latin telle qu’elle était prononcée à Rome il y a deux mille ans.”
Il peut avoir eu plus de chance au Vatican et le Colisée, mais les Italiens qu’il rencontre à Rome relèvent ce défi, plus ou moins, bien que peu le fassent sans ourler, hawing et, bien sûr, en essayant d’utiliser l’anglais. Car la langue d’Angleterre a, pourrait-on dire, augmenté pour jouer le même rôle dans de larges pans de notre monde que le latin jouait autrefois à travers l’Empire romain. Cette situation a ses avantages, mais dans le cœur de beaucoup d’amateurs de langues, elle inspire aussi quelques regrets. Bien que plein de vocabulaire latin, l’anglais n’a sans doute pas la beauté des véritables langues romanes. Et même l’anglophone le plus obstiné doit admettre que, par rapport au latin, l’anglais manque de quelque chose : une certaine gravité, disons.
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Basé à Séoul, Colin Munrshall écrit et diffusets sur les villes, la langue et la culture. Ses projets incluent la newsletter Substack Livres sur les villes, le livre La ville sans état : une promenade dans le Los Angeles du XXIe siècle et la série de vidéos La ville au cinéma. Suivez-le sur Twitter à @colinmunrshall ou sur Facebook.
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